Sécheresse oculaire en avion

Les personnes qui souffrent de sécheresse oculaire doivent s’assurer lors de déplacements en avion de prendre toutes les précautions nécessaires afin de réduire l’inconfort oculaire associé à l’air sec et recyclé de la cabine d’un aéronef.

Effets de l’altitude sur les passagers et sécheresse oculaire en avion

Pourquoi la sécheresse oculaire en avion est un réalité pour des milliers de passagers aériens ? Malgré la pressurisation des appareils, la pression barométrique à bord est inférieure à celle qui prévaut au sol. Sur la majorité des vols, la pression de la cabine correspond à celle que l’on retrouve à une altitude de 1500 à 2500 mètres (5000 et 8000 pieds) au-dessus du niveau de la mer. En d’autres mots, l’atmosphère à l’intérieur de la cabine d’un avion en vol est la même que celle que l’on retrouve au sommet d’une petite montagne.

Qualité de l’air dans un aéronef

Dans tous les appareils modernes pressurisés, la moitié de l’air en cabine provient directement de l’extérieur par les réacteurs, et l’autre moitié est de l’air recirculé qui est filtré avant d’être réintroduit en cabine. Le renouvellement total de l’air (recirculé et frais) se fait à toutes les deux ou trois minutes, soit de 20 à 30 fois par heure–ce qui ne veut PAS dire que l’air dans l’avion est sécuritaire pour ceux/celles avec des allergies sévères. Heureusement, ceux qui souffrent de sécheresse oculaire peuvent prendre quelques précautions afin de limiter l’impact de cet air recyclé sur leurs yeux.

sécheresse oculaire en avion

Sécheresse oculaire en avion

Humidité relative dans un avion et sécheresse oculaire

L’humidité relative en cabine est habituellement inférieure à 20 pour cent, ce qui est plutôt sec. Même si ce faible taux d’humidité peut provoquer un léger inconfort (sécheresse de la peau et des yeux), les risques pour la santé sont minimes.